Pour entamer sa septième édition, quoi de mieux que la création d'un 7ème trophée IoT Award ? Celui-ci vise à récompenser un projet vertueux " pensé " bilan carbone, durabilité, recyclabilité, durée de vie ! Un must, quoi.
Les projets IoT déploient souvent des dizaines de milliers d'objets connectés. La plupart du temps leurs durées de vie sont limitées à celle de leur batterie, limitées à leur conformité, à leur utilité, à leur état de l'art technologique, logiciel et cybersécuritaire. Bref leur obsolescence arrive vite. Aussi, que prévoit-on - et dès la conception - du cycle de vie, de la durée en exploitation, de la recyclabilité des comstituants et de celle de l'application, du bilan carbone du système connecté ?
C'est pour récompenser celles et ceux qui ont pris conscience de ces problématiques cruciales ; et qui font l'effort de trouver des solutions inédites que ce nouveau trophée voit le jour au sein de la famille des IoT Awards.
Hâte de recevoir les premières propositions de candidature, et de remettre ce Green IoT Award à la plus méritante d'entre elles. En partenariat avec Le JDN et le think-tank GR-IoT !
Notez les dates-clés de 2023 :
Ouverture des dépôts de candidature : 1er janvier 2023
Date de fin des dépôts de dossiers des candidatures : 15 mai 2023 (minuit)
Cérémonie officielle de remise des IoT Awards : 1er juin 2023
Ecoles, universités, institutions, académies, entreprises... Le think-tank GR-IoT souhaite répertorier dans une base unique en France vos formations initiales et/ou continues aux systèmes & objets connectés.
Objectif ? Donner libre accès de ces informations à toutes celles et tous ceux qui souhaitent "entrer" dans ce passionnant domaine professionnel.
Un premier répertoire existe, qui ne demande qu'à s'enrichir. A vous de jouer : il vous suffit de compléter le formulaire accessible par le lien ci-dessous. L'inscription des informations de base de votre formation est, cela va mieux en le disant, tout à fait gratuite. N'attendez pas pour figurer dans notre répertoire (mise à jour : toutes les deux semaines environ).
... et vous donnent rendez-vous pour une passionnante année 2023 autour des IoT & des systèmes connectés !
De nombreuses initiatives vont voir le jour, autour des sujets de prédilection du GR-IoT : éthique des usages et "legal", cybersécurité, formations et talents IoT, éco-responsabilité et ... bien d'autres surprises encore !
Le Comité de travail 3 du GR-IoT a dévoilé ce 15 décembre des résultats intermédiaires de son étude originale en ligne " Talents IoT", réalisée par Media Dell'Arte en partenariat avec Télécom Paris Executive Education et Le JDN.
Pour la 1ère fois, un indicateur de " tension " de recrutement de compétences IoT à travers la pression sur les rémunérations a pu être montré. Mieux, les fourchettes des rémunérations - base Ile-de-France - des différentes catégories de talents IoT (directeurs, responsables, concepteurs/développeurs), et selon leur ancienneté, ont été dévoilées en exclusivité. Lors de cette eReunion du GR-IoT d'autres indicateurs (mix de compétences recherchées, structures de formation initiales et continues, stratégie de recrutement....) ont fait l'objet de discussions. Deux témoignages d'acteurs des IoT, recruteurs, ont concrètement illustré les besoins en compétences IoT pour l'année 2023.
A noter : l'étude originale "Talents IoT" est toujours en ligne. Vous pouvez donc la découvrir et y répondre (en 3mn30 chrono) en suivant ce lien.
Ci-dessous, un extrait des éléments communiqués (copyright GR-IoT/Media Dell'Arte).
Pour rejoindre et/ou contacter le Comité de Travail "Talents" : pg3@te-vbg.bet
La France, ses ingénieurs et ses grands industriels, ont une indéniable avance dans le domaine des objets connectés et dans celui des grandes applications à base de services et de réseaux d’IoT : l’industrie 4.0 et la maintenance prédictive, l’Asset Tracking indoor comme outdoor, la smart city, la santé connectée, les bâtiments et maisons intelligents, l’automobile connectée et/ou autonome, l’agriculture, etc…
Pourtant, jusqu’en 2020, il n’existait aucune étude visant à analyser et déterminer la dynamique ainsi que la typologie des projets IoT conduits dans l’Hexagone. Révélations IoT 360° – réalisée en partenariat avec le JDN (Journal du Net), le salon IoT World + MtoM et Silicon Labs – s’est précisément fixée cet objectif : fournir aux entreprises utilisatrices, comme aux acteurs technologiques des IoT et du MtoM, des éléments à jour sur la nature, les caractéristiques techniques et technologiques des projets, leur connectivité ainsi que de nombreuses et rares informations sur la donnée, l’IA, l’organisation projet, la gouvernance en exploitation ou encore sur leur cybersécurité et sécurité physique.
Téléchargez ici et gratuitement la présentation synthétique de la 3ème étude Révélations IoT 360° 2022 : cliquez sur ce lien
Enseignant-chercheur à l'Université de Poitiers, Frédéric Launay (*) a étudié la consommation énergétique des terminaux IoT en 4G et 5G. Pour le Comité de Travail 4 du think-tank GR-IoT (autonomie, éco-responsabilité, multiconnectivité des IoT), il a accepté de répondre à nos questions.
Q : L'autonomie des objets connectés est un sujet essentiel pour les utilisateurs, notamment en cellulaire, moyen de communication plus consommateur en énergie. Comment s'assurer que la batterie tienne le plus longtemps possible ?
Frédéric Launay. Certains acteurs affirment que la durée de vie de leurs devices est de dix ans.
En réalité, il est impossible de garantir l'autonomie, car elle est conditionnée à plusieurs paramètres, en fonction de l'usage et de la mise en œuvre de l'objet :
La latence : on doit se demander quelle est l'urgence du traitement de la donnée. Par exemple, si un chariot élévateur détecte un homme dans sa trajectoire, il ne peut pas se permettre d'attendre deux secondes avant de freiner.
L'importance de l'information : est-ce grave si l'on perd un paquet de données ? Si c'est le cas, il faut le fiabiliser en le retransmettant ou en ayant un acquittement. Par exemple, les poubelles connectées émettent toutes les heures leur niveau de remplissage. Si un paquet est perdu à une heure, ce n'est pas grave. Par contre, dans le cas d'un incendie, il faut que l'alarme sonne au plus vite, un acquittement de l'envoi des données est dans ce cas nécessaire.
La portée : si l'émetteur est à proximité, cela va moins consommer que s'il est à 20 kilomètres. En doublant la distance, la consommation est multipliée au moins par quatre. Une solution pour y remédier : la création de réseaux mesh.
La taille du paquet de données : plus il est conséquent, plus la durée de transmission sera plus longue donc plus consommatrice d'énergie. Il faut donc se demander s'il faut transmettre tout le paquet ou seulement une variation. Pour une température, est-il nécessaire de transmettre à chaque fois la température ou seulement un écart de température quand il se produit ? L'utilisation de l'edge computing se révèle ainsi pertinente.
Pour estimer l'autonomie de son objet, il est donc indispensable d'étudier au cas par cas les usages que l'on souhaite.
Q : Existe-t-il des mécanismes intervenant sur l'autonomie des objets connectés ?
Si l'on doit interroger de temps en temps un appareil, cela suppose qu'il reste allumé pour recevoir un message de demande d'information. Pour économiser de l'énergie, le plus simple est d'utiliser un objet qui n'a qu'à transmettre une information à des horaires fixes. Dans ce cas, il suffit de le paramétrer pour qu'il envoie ses données à telle intervalle de temps. S'il doit transmettre toutes les heures, cela ne sert à rien qu'il soit allumé entre temps. Ce mécanisme maintenant l'appareil dans un état non connecté jusqu'à son moment d'éveil est appelé PSM, le power saving mode.
Un autre mécanisme, le Wake-up Radio (WuR), consiste à ajouter au terminal un récepteur radio consommant peu de puissance et capable de récupérer un signal d'interaction, quand on veut contacter le terminal. Ainsi, au lieu d'avoir une antenne activée en permanence, seul un module peu consommateur fonctionne pour intercepter l'appel et réveiller l'objet.
Q : Vous avez étudié le cellulaire, les fréquences jouent-elles un rôle sur l'autonomie ?
Les fréquences les plus basses ont de meilleures portées et de pénétration. Ainsi, il est préférable de les choisir.
Les transmissions sur un canal radio libre, comme sur un réseau LoRaWAN, peuvent subir des perturbations car différents objets s'y connectent, puisque les fréquences libres appartiennent à tout le monde. Pour éviter ces perturbations et la perte de messages, les opérateurs cellulaires offrent des fréquences dédiées qu'ils achètent à prix d'or, auxquels ils ajoutent de la qualité de service. Ce sont donc eux qui ont la main sur les paramètres radio, notamment sur la fréquence de relevé de l'information. Les clients ne contrôlent pas le PSM/eDRX sur un réseau opérateur sans accord commercial (le problème peut se poser en roaming). Si l'objet connecté transmet ses données toutes les minutes, au lieu de toutes les dix minutes, il y aura un facteur dix en termes d'autonomie. En dehors de cette partie contractuelle, l'avantage du cellulaire, en particulier des réseaux NB-IoT, est la possibilité d'effectuer du roaming. Le déploiement de ces réseaux NB-IoT est en plein essor, les opérateurs espèrent atteindre dans le monde 20 milliards d'objets connectés sur les réseaux mobiles 4G/5G en 2025.
Propos recueillis et retranscrits par Célia Garcia-Montero
(*) Frédéric Launay est maître de conférences au laboratoire LIAS (Ecole Ingénieur ENSIP) et enseignant au département R&T de l’IUT de Poitiers. Il enseigne la téléphonie IP, les réseaux de mobiles 4G et 5G, le réseau IMS et la VoLTE.
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