Dans un monde où les objets connectés (IoT) sont omniprésents, garantir la sécurité de vos dispositifs est essentiel pour protéger vos données, vos infrastructures et votre activité. Mais comment s’y prendre ?
Les capteurs intelligents et autres systèmes à base d’objets IoT présentent en termes d’usage des atouts sans précédent : leur pénétration se fait très rapidement et dans tous les secteurs d’activité (smart building, villes innovantes, industrie, santé, etc.).
Cette digitalisation 3.0 ne va pas sans risques cyber significatifs : intrusions, espionnage voire même sabotages peuvent compromettre gravement vos systèmes. Comment s’en prémunir ?
En respectant une démarche cyber sécuritaire rigoureuse : chiffrement des communications, gestion sécurisée des identités, surveillance continue des vulnérabilités et conformité aux réglementations telles que NIS2, CRA, RGPD… Outre des déboires technologiques prévisibles (et sans même évoquer la non-assurabilité de votre système connecté), le défaut de conformité fait prendre des risques économiques considérables à l’entreprise exploitant ces systèmes : pour exemple, l’absence de prise en compte des seules directives NIS2 peut entraîner une pénalité jusqu'à 10 millions d'euros ou 2% du chiffre d'affaires annuel !
Nous avons eu l’occasion d’échanger à plusieurs reprises sur ces thématiques, lors de tables rondes du salon IBS 2024 ou lors d’évènements organisés par le think tank GR-IOT.org: je serai ravi d’aller plus loin, et de vous accompagner dans la sécurisation de vos projets IoT afin de construire des solutions résilientes, conformes, adaptées à vos besoins spécifiques. A l'occasion de cet article et jusqu'au 20 décembre 2024, bénéficiez de 2h gratuites de pré-consulting “CyberIoT” pour évaluer les risques et les pistes de sécurisation de vos dispositifs IoT en conformité avec les nouvelles directives. (voir ci-dessous).
Ne l'oublions pas, la cyber criminalité se nourrit de procrastination : à très vite pour en parler et surtout… pour agir !
Profitez de 2 heures gratuites de pré-consulting Cyber IoT (jusqu'au 20 décembre uniquement), envoyez vos coordonnées complètes à cngevmvb.cvnfragva@plorevbg.se
Patrizio Piasentin - Expert Cybersécurité des IoT - CYBER IoT
Participez à notre 1ère enquête sur la cybersécurité des IoT & systèmes connectés en France !
Et si nous mesurions l'impact réel des cyberattaques visant les objets et systèmes connectés en France ?
Si vous avez été attaqué en 2024, quelles actions avez-vous prises, qui pourraient être utiles à tous ? En établissant ainsi un bilan, nous souhaitons apporter réponses constructives à ces questions cruciales.
Evidemment cette enquête est confidentielle et anonyme. Les données collectées ne seront exploitées que par concaténation et jamais individuellement. Les éléments recueillis et enseignements tirés alimenteront les prochains événements du think-tank GR-IoT (matinée en présentiel en décembre à Paris et webinaires à la suite).
A l'occasion de cette édition 2024, une huitième récompense vient d’être créée et sera remise pour la première fois : le « Cybersecurity IoT Awards ». Elle complète la famille des trophées - Innovant, Ambitieux, High-tech, Compliant, IoT Lab award, Green IoT Award et Prix du jury.
Expert en cybersécurité des IoT, animateur du Comité de Travail Cyber et sécurité des objets & systèmes connectés du think-tank GR-IoT (*), Patrizio Piasentin nous aide ici à replacer ce trophée dans un contexte très concerné par cette thématique et donne conseils aux candidats-prétendants à ce prix.
IoT Awards Academy (IAA) :Quelle est selon vous le « niveau » de cybersécurité des systèmes à base d’IoT déployés et exploités aujourd’hui ; quid de leur robustesse face à des attaques potentielles ? Plus globalement, qu’en est-il ?
Patrizio Piasentin : Les systèmes d’IoT en opération actuellement sont issus des 1ère et 2ème générations technologiques – loin du « secure-by-design », notre Graal actuel. Cela explique que les attaques sur les objets connectés sont en augmentation. Une étude, mesurant le nombre moyen de cyberattaques hebdomadaires de systèmes à base d’IoT place hélas, et avec 70 cas chaque semaine, l‘Europe en tête (contre 65 pour l’Asie et moins de 40 pour l’Amérique du Nord).
Concernant les systèmes OT (systèmes opérationnels : fabrication industrielle, distribution d'énergie, services médicaux, gestion des bâtiments et d'autres secteurs…) quelque 1 703 vulnérabilités ont été découvertes en leur sein en 2021, … plus du double relativement à 2020 ; 35 % d’entre elles pouvant entraîner à la fois une perte de vue et une perte de contrôle de tout ou partie des systèmes – selon l’éditeur de plate-forme Dragos.
Au plan mondial, ces attaques auraient eu « un coût annuel estimé à 5,5 milliards de dollars en 2021 » (source Wikipedia).
(IAA) :Où sont et quels sont à vos yeux les « maillons faibles » des IoT tels qu’en cours de conception ou de déploiement en France ?
Patrizio Piasentin : D’un point de vue général, la sécurité est encore vue comme un coût, une contrainte et non pas comme une opportunité (qualité, robustesse, différenciateur de valeurs). Cette faible sensibilisation aux enjeux de la cybersécurité conduit les donneurs d’ordres à ne pas en faire une condition sine qua non dans leur cahier des charges. Du côté de leurs prestataires, des « makers », ceux-ci ne mettent pas à sa juste valeur une conception tenant compte de la sécurité car – à tort – ils craignent d’importants surcoûts, réhaussés d’une cascade de contraintes technico-technologiques (consommation énergétique, choix des composants, connectivité, etc) pouvant remettre en cause délais et rentabilité des projets.
Du reste, ne nous étonnons donc pas de la « frilosité » des assureurs à l’égard de ces systèmes : ils ne parviennent pas, à une ou deux exceptions près, à couvrir les risques inhérents aux systèmes connectés ; leur modèle économique traditionnel montrant ses limites… Sur le plan analytique, sécuriser un système à base d’IoT c’est avant tout avoir les moyens de l’authentifier, s’assurer d’une communication intègre de bout en bout et en toute confidentialité. Pour ce faire, la mise en œuvre d’algorithmes de cryptage est toujours basée sur des clés ou des certificats. La robustesse du système repose donc sur la qualité de protection de l’emplacement physique de stockage de ces clés appelé « Secure Element ». Ceci n’est pas mentionné pour la plupart des produits, ni des cahiers des charges des systèmes à base d’objets connectés. Le principal « maillon faible » se situe là.
(IAA) :Y a-t-il tout de même une prise de conscience de ces problématiques chez les « makers » et dans les BE/ les DSI des entreprises utilisatrices/clientes des systèmes à base d’IoT ?
Patrizio Piasentin : Encore bien peu de projets demandent explicitement la certification des capteurs ou tout du moins l’utilisation de « Secure Element » dont on a vu l’utilité. Si la clé est sous le paillasson la porte blindée ne sera pas bien utile ! De plus en plus de fabricants de semiconducteurs ont intégré dans leurs composants ces coffres-forts permettant de stocker les clés.
Mais peu de « makers » les utilisent. Ainsi non seulement ces objets ne pourront pas passer les certifications, mais ils ne pourront recevoir de mises à jour sécurisées, comme c’est le cas sur unPC ou un téléphone portable.
Quant aux DSI, elles ont bien compris le risque (de propagation) pour leur infrastructure générale : elles optent au plus simple, pour ne pas connecter les objets au reste de leur système d’Information. Une solution de pis-aller qui sera de plus en plus difficilement tenable dans le futur si l’on souhaite exploiter en temps réel les informations afin de faire des optimisations sous contraintes (exemple, l’efficacité énergétique industrielle, un jumeau numérique dans le smart building).
(IAA) :Que disent de cette situation les normes, directives et règlementations européennes en vigueur et surtout celles annoncées pour les prochains semestres (CRA, REDII, etc…) ? Que doivent faire les directeurs de projets/les DSI ou DSSI pour – plutôt que de les subir - les anticiper ?
Patrizio Piasentin : L'ETSI EN 303 645 a été développé pour jeter les bases de l'assurance IoT dans le cadre de la loi de l'UE sur la cybersécurité. La Cyber Resilience Act (CRA), une fois adoptée, les fabricants disposeront de deux ans pour s'adapter aux nouvelles exigences et un an pour la mettre en œuvre. Le non-respect des obligations pourrait entraîner des amendes pouvant aller jusqu'à 15 millions d'euros ou 2,5 % du chiffre d'affaires annuel total de l'auteur de l'infraction pour l'exercice précédent. Par la règlementation européenne, les exigences cyber vont s’imposer à tous : les DSI ou les RSSI qui protègent leurs infrastructures en isolant OT de l’IT seront rendus comptables de la sécurisation des capteurs connectées avec leurs unités de traitement IT. Dès lors, autant anticiper plutôt que subir.
(IAA) :Finalement, quel rôle voyez-vous ce nouveau trophée « Cybersecurity IoT Award » jouer dans la grande communauté des objets et systèmes connectés ?
Patrizio Piasentin : Ce « Cybersecurity IoT Award » arrive à point nommé. Il permettra une mise en lumière de la sécurité des systèmes connectés, et dans un axe « by-design » : c’est-à-dire de la conception et tout au long du cycle de vie du projet.
(IAA) : Vous avez déjà fait partie du jury des IoT Awards lors d’une précédente édition : quels conseils donneriez-vous à celles et ceux qui souhaitent candidater à cette récompense ?
Patrizio Piasentin : Portez un regard « cyber » sur votre projet notamment lors du descriptif que vous en ferez au jury. Exposez les points essentiels : comment sont sécurisés mes clés, mes certificats dans les objets connectés ? Comment j’informe mes clients d’une faille de sécurité ? Comment se ferait une mise à jour sécurisée ? Comment se sécurisent tous les maillons de la chaine les liens OT / IT, les liens avec le cloud… N’oubliez pas que c’est le maillon faible de la chaîne cyber qui définit la robustesse de tout le système… Et même si vous ne gagnez pas ce beau trophée « Cybersecurity IoT Award », rien que le fait d’y participer montrera l’importance que vous témoignez à vos clients pour la sécurité de leurs objets connectés. Voilà déjà un indéniable avantage concurrentiel !
Un webinar gratuit, proposé par le think-tank GR-IoT sur un sujet inédit.
Rendez-vous le jeudi 28 mars 2024 (11h00-12h15) : venez y apporter témoignages et questions.
Des réseaux IoT, dans nos territoires, il y en a pléthores ; et les installations vont toujours bon train ! Avec quoi la France des villes, villages et intercommunalités se maille-t-elle ? Quelles technologies sont déployées et pour quels usages réels ? Peut-on/doit-on les mutualiser pour en assurer une exploitation rentable et pérenne ?
Energie des bâtiments, éclairage, gestion de l'eau, voirie & stationnement, déchets... voilà le "top 5" des projets réalisés ou en cours/prévus par les communes selon le dernier Observatoire des Territoires Connectés et Durables(*), sur la base d'une soixantaine de réponses reçues de départements, syndicats, métropoles et communes.
De nombreuses questions se posent sur la mutualisation des ressources, moyens et coûts, voir même sur les modèles économiques ; sur le choix des technologies multiples de connectivité ; sur la propriété et l'exploitation des données ; sur les services inhérents et complémentaires nécessitant des compétences spécifiques (i.e.cybersécurité,...).
Deux grands témoins viendront apporter vision & expériences :
Agnès Le Meil - Directrice des Etudes - INFRANUM
Eric Farnier - Strategic Project Manager - SUEZ SMART SOLUTIONS
La 8ème édition des trophées IoT Awards vient de s'ouvrir au 1er janvier 2024. Et avec elle, l'occasion d'y inscrire une nouvelle récompense, le Cybersecurity IoT Award, mettant en exergue un projet IoT remarquable par son cas d'usage ET dont les problématiques cybersécuritaires ont été traitées dès sa conception à tous les niveaux !
Sept autres récompenses seront également attribuées :
le Green IoT Award, relatif à l'éco-responsabilité du projet IoT
L'IoT Lab Award, récompensant les travaux d'un organisme de recherche
L'IoT Award du projet Innovant en terme de cas d'usage
L'IoT Award du projet Ambitieux pour ses enjeux de modernisation
L'IoT Award du projet High-Tech pour ses avancées technologiques
L'IoT Award du projet Compliant, pour le respect RGPD et règlementations
... L'IoT Award Prix du Jury, pour tous ces critères à la fois !
Notez-le : Dépôt des dossiers candidats du 1er janvier au 1er mai 2024
Le temps filant à toute vitesse... n'attendez pas trop longtemps pour déposer votre candidature : c'est gratuit, c'est facile et il y a un formulaire de description précis à compléter (et des annexes à fournir, le cas échéant). Depuis l'an passé, une note supplémentaire est attribuée sur la qualité du dossier, et à laquelle le jury est très sensible !
Toutes les informations ainsi que le formulaire de dépôt de dossier se trouvent sur le site officiel iot-awards.fr (en lien ici).
Hâte de découvrir vos projets-candidats. Bonne chance à tous !
Vous êtes invités au webinaire du think-tank GR-IoT du mardi 05 décembre prochain (11h00 à 12h15) !
Comme l'an passé, le Comité de Travail 3 du think-tankGroupe de Réflexion IoTinterroge et scrute l'offre comme la demande en compétences spécialisées objets et systèmes connectés... et organise une eRéunion avec toutes celles et tous ceux que ces sujets concernent : talents IoT, consultants, recruteurs spécialisés, employeurs (IoT makers, ESN et entreprises utilisatrices)...
En exclusivité et pour alimenter les réflexions, les premières tendances de l'étude Talents IoT 2024 (*) - réalisée par Media Dell'Arte en partenariat avec le JDN et Télécom Paris Executive Education - seront dévoilées : elles indiquent les compétences et fonctions prioritairement recherchées, les intentions et stratégies d'embauche, les arguments utilisés pour attirer et retenir les bons candidats et... la tendance des rémunérations selon différents niveaux d'expérience !
Trois grands-témoins commenteront ces éléments et les illustreront concrètement sur la base de leurs expériences et analyses en la matière :
Karen Murciano - DRH Group - Groupe ALTYOR
Thomas Gauthier - CEO - NODON
Denis Beautier - Responsable Pédagogique - TELECOM PARIS EXECUTIVE EDUCATION
Un webinaire animé par :
Jacques Raud - Directeur - Capucine & Associés et co-animateur du CT3 GR-IoT
Philippe Grange - Media Dell'Arte et co-animateur du think-tank GR-IoT
(*) L'étude "Talents IoT 2024" est toujours en cours. Vous pouvez y répondre en suivant ce lien. Quatre minutes suffisent...
Découvrez les premiers résultats de l'étude Talents IoT 2024
Ce webinar original et gratuit, mis en musique par le think-tank GR-IoT, aura lieu le mercredi 15 novembre 2023 (11h00-12h15) : vous y êtes chaleureusement conviés.Pour vous inscrire, suivez ce lien !
Entre impératifs techniques, exigences des cas d'usage et manoeuvres "marketing" de certains offreurs le sujet de la convergence des technologies de connectivité des IoT s'invite avec force et à tous les étages !
Quel directeur de projets, quel B.E. et quel donneur d'ordres entamerait aujourd'hui un projet à base d'objets connectés qui miserait tout sur un seul type de réseau ? Reste que les paramètres de choix sont nombreux et (relativement) combinatoires, et que la ou les solutions optimales se révèlent ne pas être toujours les... plus évidentes !
Le - récemment créé - Comité de Travail 5 (Connectivité/multi-connectivité) du think-tank Groupe de Réflexion IoT ( GR-IoT ) vous convie à échanger autour de cette problématique inhérente au succès et à la pérennité du projet IoT.
Ce sera l'occasion de discuter avec nos deux grands témoins :
Fabien dirige actuellement l'équipe de développement logiciel et la stratégie technologique d'Ubiik. Avant de rejoindre Ubiik en 2016, ses travaux étaient axés sur le développement des technologies cellulaires 2G/3G/4G, notamment la conception et la mise en œuvre d'algorithmes de modems cellulaires pour GSM, WCDMA et TD-SCDMA, l'architecture SoC, les microcontrôleurs (MCU), la conception et l'optimisation des jeux d'instructions DSP, ainsi que la mise en œuvre DSP du traitement audio, comme les codecs vocaux et l'annulation d'écho. Fabien détient un diplôme de recherche en systèmes de communications numériques de Telecom ParisTech et un diplôme d'ingénieur en télécommunications et traitement du signal de l'École Supérieure d'Ingénieurs en Électrotechnique et Électronique.
Eric Fontes - Responsable produits du Pôle Numérique - GROUPE ZEKAT
De formation ingénieur optronique ENSSAT, un an d’expériences en tant qu’ingénieur de recherche, 10 ans d’expériences en développement de logiciels embarqués sur des systèmes d’impression et de personnalisation de cartes à puce, 18 ans d’expériences en conduite de projets mécatroniques (secteurs sécurité, énergie, numérique…). Pilote R&D jusqu’en 2019 et expertise sur des solutions M2M / IOT depuis 2009.
Mardi 07 novembre de 11h00 à 12h15,le think-tank GR-IoT vous convie à son webinar exceptionnel autour de la conception "green" des objets et systèmes connectés !
Selon une étude inédite du think-tank GR-IoT , plus de 29% des responsables projets IoT estiment entre +15% et +30% les surcoûts de l'éco-conception ! Comment expliquer ou justifier cela ?
Parce qu'ils satisfont aux cas d'usage prioritaires dans le bâtiment, dans l'industrie, dans la santé comme dans l'agriculture, les systèmes à base d'objets connectés s'imposent rapidement. Ils ont toutefois, et de plus en plus, à rendre des comptes - avant même leur déploiement - en matière d'écoresponsabilité. C'est dès l'étape de la conception que tout se joue pour implémenter la dimension "écologique" des objets et/ou du système et répondre, sinon anticiper, aux obligations règlementaires.
A quelles dépenses supplémentaires, à quels surcoûts nouveaux s'expose-t-on ainsi pour se targuer d'un projet éco-conçu ? Quels sont les façons de limiter ces dépenses (et est-on certain de s'y retrouver côté ROI, labellisation, etc.) ?
Venez en débattre et écouter nos invités-témoins exposer leurs retours d'expérience :
Gillo Alain Malpart - président & cofondateur de M A V A N A
Matthieu de Wolf - cofondateur de DEGLACE ; lauréat du "Green IoT Awards 2023"
Quelle dynamique des projets de systèmes connectés actuellement conduits en France ? Avec quelles caractéristiques technologiques et spécificités, en termes de composants, constituants et sous-ensembles, d'environnements d'exploitation, de cas d'usage et d'applications, de cybersécurité et de traitement des datas, de gestion du projet IoT lui-même ?
Unique en Europe, cette étude conduite pour la 4ème année consécutive par Media Dell'Arte en partenariat avec Le JDN et Silicon Labs met également en exergue les choix et préoccupations des directions de projets sur les plans de l'éco-responsabilité/éco-conception, de la rentabilité, de la connectivité et des compétences humaines.
De nombreuses autres informations inédites et utiles sont aussi à découvrir dans la synthèse de cette étude originale. En téléchargement gratuit (*) sur le site Media Dell Arte, accès direct via ce lien.
(*) Attention, même " gratuit " ce travail reste sous copyright au seul bénéfice de Media Dell Arte ; le téléchargement ne constitue donc pas une quelconque autorisation de rediffusion, de commercialisation et/ou de reproduction.
Jeudi 22 juin, dans le cadre de l'IoT Confluence Day, ont été remis les 7èmes (et formidables) IoT Awards, dont voici les résultats détaillés :
L'IoT Award du projet Innovant 2023 est attribué à la société LIFY AIR pour son projet « Live Pollen » ; partenaire : CNRS
L'IoT Award du projet High-Tech 2023 est attribué à la société GRDF pour son projet « Projet Compteur Communicant Gaz » ; partenaire : SUEZ SSO
L'IoT Award du projet Ambitieux 2023 est attribué à la société FEELBAT pour son projet « Delta Feel » ; partenaire : CAPTRONIC
L'IoT Award du projet Compliant 2023 est attribué à la société KIWIP Technologies SAS pour son projet « KiwipWatch »
Le Green IoT Award 2023 est attribué à la société DEGLACE pour son projet « un écosystème de produits régénératifs » ; partenaires Inventhys, Rtone, Bosch Mondeville
L'IoT Lab Award 2023 est attribué au CEA/LETI pour son projet « SmartSki Experience » ; partenaire : Rossignol Group
et enfin... le Prix du jury IoT Awards 2023 est attribué à la société BIRDZ pour son projet « Leko - Mesurer et suivre son impact sur la Biodiversité » ; partenaire : Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN)
Dans le cadre de l'IoT Confluence Day (Paris 13ème), une matinée entièrement consacrée à fêter les objets et systèmes connectés, se tiendront les "Palabres Estivales" du think-tank. Vous y êtes conviés (attention, nombre de places limité). Pour vous inscrire, suivez ce lien
Ces Palabres Estivalesdu think-tank GR-IoT (Groupe de Réflexion IoT) seront l'occasion, pour les animateurs des Comités de travail, d'intervenir sur les thèmes :
- " Eco-responsabilité des Systèmes & Objets Connectés : êtes-vous Green ? " (CT4 : Célia Garcia-Montero, Philippe Grange) ;
-" Construction d'une matrice cybersécuritaire pour les IoT " (CT2 : Patrizio Piasentin, Alexandre Dhiel) ;
-" Multiconnectivité des IoT : une convergence impossible ou inarrêtable ? " (CT5 : Ludovic De Nicolay, Eric Bertrand)
Auparavant, des conférences auront lieu, et notamment :
La conférence d'ouverture du Groupe Zekat : " Du capteur à l'utilisateur : les enjeux de la donnée métier "par Rodolphe Henry (Directeur commercial pôle numérique Ercogener ; Ffly4u )
La conférence Silicon Labs/Melchioni : " Présentation des enjeux et mise en oeuvre de la cybersécurité dans les IoT " par Arnaud Bellisant
La présentation exclusive des résultats de la 4ème étude " Révélations IoT 360° " et...
La cérémonie officielle de remise des 7èmes trophées IoT Awards !
Le Comité de Travail 2 du think-tank GR-IoT organise une eRéunion exceptionnelle sur cette thématique-clé, le mercredi 26 avril prochain (11h00 à 12h15) : vous y êtes conviés !
Nombre d'entreprises françaises sont actuellement les cibles privilégiés des hackers. Les attaques se feraient sur, et via l'OT. Leurs systèmes connectés à base d'IoT sont-ils réellement "assurables" contre ces aggressions ?A quelles conditions? Et à quel coût ?
Maintenant que les moyennes et petites entreprises sont devenues des cibles avérées - nombreuses, en pleine mutation numérique 4.0, moins au fait des mesures de cybersécurité - des offres de couverture des risques de cyberattaques de leurs systèmes connectés de production et d'information doivent répondre à leurs besoins vitaux. Qu'en est-il réellement ?
Vous êtes conviés gratuitement à participer à cette eRéunion, le mercredi 26 avril de 11h00 à 12h15 en présence de nos invités exceptionnels :
- Simon Nadot - Ingénieur Prévention - PRAEVENTIA (Groupe Filhet-Allard)
- Vincent NGuyen - Directeur cybersécurité - STOÏK
Débat animé par :
- Alexandre Diehl - Avocat à la Cour - Lawint - Animateur CT1 du Gr-IoT
- Philippe Grange - GR-IoT & Media Dell'Arte
- Patrizio Piasentin - Directeur Europe du Sud - Silicon Labs - Animateur CT2 du GR-IoT
Vous menez un projet IoT/système connecté ? Cette étude est faite pour vous.
Voici venu le temps de la 4ème édition de l'étude originale portant sur les projets IoT menés en France. Conduite par Media Dell’Arte en partenariat avec Le JDN et Silicon Labs, cette édition conforte sa volonté de mesurer et comprendre dynamique et typologies des projets IoT/systèmes connectés en France. Cette année, elle cherche aussi à débusquer les tendances-clés autour de la cybersécurité ainsi que de l’éco-responsabilité !
Parce que votre projet IoT est unique, dites sa modernité et ses originalités technologiques, fonctionnelles et de gestion de projet ! Pour découvrir et répondre à l'étude Révélations IoT 360 (2023), suivez ce lien direct.
Répondez et gagnez des cadeaux offertspar notre partenaire Silicon Labs !
Soit un accès exclusif à une formation premium à Matter (donnée en mode hybride présentiel/visio par des membres de la CSA - Connectivity Standards Alliance) - « Démarrer un projet Matter sécurisé avec un MG24 Silicon Labs », destinée aux responsables projets et aux développeurs ; soit la toute nouvelle version de la carte de prototypage Thunderboard Sense boostée à l'IA/ML ! ( attention : une seule formation ou une seule carte par entreprise ; seuls les questionnaires correctement complétés et cohérents seront retenus). Pour découvrir et répondre à l'étude Révélations IoT 360, suivez ce lien direct.
Bonne nouvelle, votre projet IoT est (aussi) éligible aux 7èmes trophées IoT Awards
Pourquoi pas le faire reconnaître par tous et tenter de le faire récompenser d'un prestigieux IoT Award ? C'est facile, gratuit,...unique : à vous tout de même de faire la démarche de candidature sur le site IoT Awards ! (date-limite de dépôt : 15 mai à minuit)
Mercredi 1er mars 2023 de 11h00 à 12h15 : participez gratuitement à une eRéunion exceptionnelle du think-tank GR-IoT (CT2) sur Matter et la cybersécurité !
2023 sera l'année du protocole open-source Matter, popularisé par les GAFAM ainsi que par de grands groupes européens et détenu par la CSA (Connectivity Standards Alliance). Quels sont les apports de Matter pour faciliter l’interopérabilité des objets connectés ? Quelle cybersécurité embarque-t-il ? Par la seule urgence des besoins d'interopérabilité en domotique et la puissance des géants qui se sont penchés sur son berceau, Matter - le protocole d'interconnexion des objets - jouit déjà d'une dynamique exceptionnelle partout dans le Monde. Sa toute récente spécification 1.0 satisfait-elle aux contraintes techniques et règlementaires de la cybersécurité (notamment européenne) ? Et si oui, qu'apporte-t-elle de nouveau en ce domaine? Pour vous inscrire à cette eRéunion " Cybersécurité & Matter " et recevoir votre lien : cliquez ici
Vous êtes conviés gratuitement à participer à cette eRéunion, le mercredi 1er mars de 11h00 à 12h15 en présence d'invités exceptionnels : -Bruno Vulcano - Président du Conseil - CSA (Connectivity Standards Alliance)
Débat animé par : - Philippe Grange - GR-IoT & Media Dell'Arte - Ludovic de Nicolay - Directeur général - Groupe Zekat - Patrizio Piasentin - Directeur Europe du Sud - Silicon Labs
Le GR-IoT lance une étude inédite sur les objectifs de l'éco-responsabilité des objets et systèmes connectés ainsi que sur les pratiques des acteurs de l'offre et des entreprises exploitantes de systèmes IoT.
Eco-conception des IoT, bilan carbone du système connecté, durabilité & réparabilité des composants et constituants, recyclabilité de tous les éléments constitutifs du système à base d'IoT... : la question de l'éco-responsabilité mérite inévitablement d'être posée
Que (sur)coûte vraiment la démarche d'éco-responsabilité - prise dans son acception générale - à celles et ceux qui les conçoivent, les déploient, les exploitent et les maintiennent ? Comment calculer, puis minimiser le bilan carbone de dizaines de milliers d'IoT déployés en un système dans des bâtiments, sur des sites naturels, en mobilité à travers le Globe ? Comment s'y prendre et par quoi commencer pour faire entrer la démarche "green" dans un projet IoT ?
Le Comité de Travail 4 du think-tank Groupe de Réflexion IoT a confié à la société Media Dell'Arte la mission de concevoir et de piloter une étude originale capable de répondre à ces questions cruciales.
Vous êtes un acteur de l'offre, une entreprise-cliente, un utilisateur d'objets et de systèmes connectés ? Nous avons besoin de votre avis en 3mn30 chrono ! En remerciement, vous recevrez des invitations aux webinars de restitution.
Nota : Les réponses récoltées sont confidentielles et exploitées uniquement de manière concaténée, jamais individuellement et encore moins nominativement.
L'éco-responsabilité devient un critère-clé dans l'IoT. Mais adapter cette démarche aux objets connectés n'est pas une mince affaire. Cela demande d'évaluer un grand nombre de critères tout au long du cycle de vie de l'objet comme du système connectés et de modifier les processus en interne. Quelques entreprises IoT pionnières mettent donc l'éco-responsabilité au cœur de leur stratégie en 2023 pour s'assurer de faire un premier pas dans la bonne direction. Explications (par Célia Garcia-Montero - Le JDN)
En 2023, l'objectif de nombreuses entreprises françaises est de transformer leurs objets connectés, bourrés d'électroniques, en produits éco-responsables. C'est le cas par exemple de l'opérateur IoT Kerlink, avec son plan stratégique "Serve IoT 2025", ou de la société Arcure qui a défini des objectifs environnementaux pour sa caméra Blaxtair Origin, ou encore de l'intralogisticien Jungheinrich, qui s'est vu décerner le certificat de développement durable le plus élevé par l'agence de notation EcoVadis.
" L'ABS, un polymère thermoplastique, est le plastique le plus utilisé dans l'IoT car très résistant "
"Il y avait peu d'initiatives jusqu'à présent car les volumes étaient trop faibles pour que cela soit pris en compte, analyse Henri Bong, CEO de l'opérateur et fournisseur de services IoT UnaBiz. A présent que les projets IoT passent à l'échelle, et que le contexte y est favorable, on ne peut plus concevoir l'IoT sans prendre en compte cet aspect."
Mais les premières entreprises qui ont franchi le pas le reconnaissent toutes : la démarche n'est pas évidente et il y a une longue liste d'éléments à considérer. Gillo Malpart, président et cofondateur de Mavana, entreprise française spécialisée dans les stratégies bas carbone par l'IoT, a référencé une vingtaine d'indicateurs environnementaux, qu'il préconise de prendre en compte tout au long du cycle de vie des objets : "Dans la grande majorité des cas, 80% de l'impact environnemental d'un objet connecté réside dans la phase préalable à son utilisation. L'éco-conception devrait donc démarrer par le questionnement sur la nécessité même de fabriquer cet objet connecté. Une fois la pertinence de l'objet avérée, il convient de réfléchir à l'impact des composants (minéraux, métaux et plastiques notamment), mais aussi à celui des usines de production et démantèlement (consommation d'eau et d'énergie primaire, ainsi que les pollutions générées). Sans oublier, bien sûr, les impacts (principalement carbone) du transport, de l'utilisation et de la maintenance de cet objet." Face à cette tendance qui n'en est qu'à ses balbutiements, chacun avance progressivement ses pions de son côté. Un moyen, en s'alliant par la suite, de couvrir toute la chaîne."
" C'est le modèle économique qui permet de mettre en place des stratégies d'éco-responsabilité "
Le choix des composants étant essentiel dans une démarche d'éco-conception, la start-up vauclusienne de l'agritech Brad commence ses réflexions en soutenant les recherches sur les nouvelles générations de plastiques. "Nous sommes en discussions sur l'utilisation de plastiques biosourcés", indique Olivier Lépine, son CEO. Le plastique peut se révéler en effet à lui-seul une source de questionnements. "L'ABS, un polymère thermoplastique, est le plastique le plus utilisé dans l'IoT car il est très résistant et dispose de bonnes propriétés mécanique. Mais son recyclage est complexe. Parfois, le recycleur ne sait pas quel plastique est utilisé dans le produit, ce qui ne leur permet pas de le refondre", explique Arnaud Huvelin, fondateur de la start-up Déclique.
Toujours lié aux composants, c'est le sujet de leur traçabilité en vue de les recycler qu'a pris à bras le corps Linxens, fabricant dans le domaine des composants électroniques pour les marchés de la sécurité et de l'identification. L'entreprise est en discussion avec ses partenaires pour parvenir à les tracer. "Les fils d'or sur la carte électronique et une partie du cuivre peuvent être recyclés mais quid des résines et du silicium, dont la fabrication requiert beaucoup d'eau", interroge Cyril Proye, IoT marketing director chez Linxens. De même, l'opérateur et fournisseur de services IoT UnaBiz travaille avec des experts du recyclage sur le circuit imprimé et la batterie.
La durabilité, un des piliers de l'éco-responsabilité
Dans sa stratégie d'entreprise, Ogga a de son côté fait de la durabilité son atout phare. "L'éco-responsabilité est dans notre ADN, nous nous interdisons le jetable et concevons nos produits pour dix ans", soutient Stéphane Gagnat, son président, qui considère les indices de réparabilité peu stricts et en a donc fait le cœur de sa stratégie. La société française spécialisée dans les solutions de smart building rend tous les produits ouvrables, démontables, réparables et évolutifs avec des ports d'extension pour privilégier la réparation. Et ses clients sont incités à retourner les produits arrivés en fin de vie plutôt que de les jeter. Ogga a par ailleurs fait le choix d'utiliser le protocole de communication EnOcean pour éviter les piles, l'alimentation représentant un point noir dans l'impact des IoT. Et pour limiter l'impact du transport, Ogga privilégie le made in France.
Les usages à impact positif sont pour beaucoup une première étape avant d'engager la recyclabilité des solutions. C'est le cas de l'opérateur IoT Kerlink, qui a déployé en 2022 des usages de mesures des conditions environnementales par IoT dans des logiques RSE, avant de présenter en décembre dernier sa stratégie d'éco-responsabilité. "Nous créons des réseaux autoalimentés avec des capteurs dont l'empreinte carbone est la plus faible possible", explique le PDG William Gouesbet. Kerlink va continuer de favoriser l'edge computing pour diminuer les transmissions de données dans le cloud, ainsi que la blockchain, à travers un partenariat avec Kalima dont les premières intégrations doivent s'effectuer ce mois de janvier. La prochaine étape sera la création d'une équipe spécialisée et d'une offre commerciale en 2023 dédiée au recyclage.
De son côté, la start-up Accopilot a suivi le même cheminement. Editeur de logiciel IoT pour le matériel des voiries, Accopilot a lancé son offre il y a trois ans pour apporter des informations sur la consommation des équipements et le bilan carbone des projets. Elle s'est alliée dès le début de son activité au recycleur Maneko pour anticiper le retour de ses produits quand ils auront atteint leur fin de vie. Autre exemple avec l'intralogisticien Jungheinrich, pour qui l'éco-responsabilité est le moteur de sa "croissance durable". "L'IoT permet d'optimiser l'utilisation de nos chariots, et de les récupérer", se réjouit Elena Perennes-Longchamp, responsable nationale ventes SAV chez Jungheinrich, qui se fixe pour objectif d'atteindre 94% de réutilisation depuis l'inauguration de sa nouvelle ligne de reconditionnement.
Le retour des objets connectés, "le nerf de la guerre"
Cette approche souligne le lien entre "rentabilité et éco-responsabilité", estime Arnaud Huvelin, fondateur de la start-up Déclique. "C'est le modèle économique qui permet de mettre en place des stratégies d'éco-responsabilité. Si l'utilisateur est propriétaire de son objet connecté (comme c'est le cas en BtoC), il aura tendance à le jeter en fin de vie pour ne pas subir les contraintes de la recyclabilité. Et son fournisseur privilégiera une durée de vie courte pour revendre de nouveaux produits rapidement. A l'inverse, si le fournisseur loue via un abonnement un objet connecté, il aura intérêt à sa durabilité et le recyclage sera de sa responsabilité."
Célia Garcia-Montero (JDN), animatrice du Comité de Travail 4 - Eco-responsabilité. Lui écrire : pg4@te-vbg.bet
Pour entamer sa septième édition, quoi de mieux que la création d'un 7ème trophée IoT Award ? Celui-ci vise à récompenser un projet vertueux " pensé " bilan carbone, durabilité, recyclabilité, durée de vie ! Un must, quoi.
Les projets IoT déploient souvent des dizaines de milliers d'objets connectés. La plupart du temps leurs durées de vie sont limitées à celle de leur batterie, limitées à leur conformité, à leur utilité, à leur état de l'art technologique, logiciel et cybersécuritaire. Bref leur obsolescence arrive vite. Aussi, que prévoit-on - et dès la conception - du cycle de vie, de la durée en exploitation, de la recyclabilité des comstituants et de celle de l'application, du bilan carbone du système connecté ?
C'est pour récompenser celles et ceux qui ont pris conscience de ces problématiques cruciales ; et qui font l'effort de trouver des solutions inédites que ce nouveau trophée voit le jour au sein de la famille des IoT Awards.
Hâte de recevoir les premières propositions de candidature, et de remettre ce Green IoT Award à la plus méritante d'entre elles. En partenariat avec Le JDN et le think-tank GR-IoT !
Notez les dates-clés de 2023 :
Ouverture des dépôts de candidature : 1er janvier 2023
Date de fin des dépôts de dossiers des candidatures : 15 mai 2023 (minuit)
Cérémonie officielle de remise des IoT Awards : 1er juin 2023
Ecoles, universités, institutions, académies, entreprises... Le think-tank GR-IoT souhaite répertorier dans une base unique en France vos formations initiales et/ou continues aux systèmes & objets connectés.
Objectif ? Donner libre accès de ces informations à toutes celles et tous ceux qui souhaitent "entrer" dans ce passionnant domaine professionnel.
Un premier répertoire existe, qui ne demande qu'à s'enrichir. A vous de jouer : il vous suffit de compléter le formulaire accessible par le lien ci-dessous. L'inscription des informations de base de votre formation est, cela va mieux en le disant, tout à fait gratuite. N'attendez pas pour figurer dans notre répertoire (mise à jour : toutes les deux semaines environ).
... et vous donnent rendez-vous pour une passionnante année 2023 autour des IoT & des systèmes connectés !
De nombreuses initiatives vont voir le jour, autour des sujets de prédilection du GR-IoT : éthique des usages et "legal", cybersécurité, formations et talents IoT, éco-responsabilité et ... bien d'autres surprises encore !
Le Comité de travail 3 du GR-IoT a dévoilé ce 15 décembre des résultats intermédiaires de son étude originale en ligne " Talents IoT", réalisée par Media Dell'Arte en partenariat avec Télécom Paris Executive Education et Le JDN.
Pour la 1ère fois, un indicateur de " tension " de recrutement de compétences IoT à travers la pression sur les rémunérations a pu être montré. Mieux, les fourchettes des rémunérations - base Ile-de-France - des différentes catégories de talents IoT (directeurs, responsables, concepteurs/développeurs), et selon leur ancienneté, ont été dévoilées en exclusivité. Lors de cette eReunion du GR-IoT d'autres indicateurs (mix de compétences recherchées, structures de formation initiales et continues, stratégie de recrutement....) ont fait l'objet de discussions. Deux témoignages d'acteurs des IoT, recruteurs, ont concrètement illustré les besoins en compétences IoT pour l'année 2023.
A noter : l'étude originale "Talents IoT" est toujours en ligne. Vous pouvez donc la découvrir et y répondre (en 3mn30 chrono) en suivant ce lien.
Ci-dessous, un extrait des éléments communiqués (copyright GR-IoT/Media Dell'Arte).
Pour rejoindre et/ou contacter le Comité de Travail "Talents" : pg3@te-vbg.bet
La France, ses ingénieurs et ses grands industriels, ont une indéniable avance dans le domaine des objets connectés et dans celui des grandes applications à base de services et de réseaux d’IoT : l’industrie 4.0 et la maintenance prédictive, l’Asset Tracking indoor comme outdoor, la smart city, la santé connectée, les bâtiments et maisons intelligents, l’automobile connectée et/ou autonome, l’agriculture, etc…
Pourtant, jusqu’en 2020, il n’existait aucune étude visant à analyser et déterminer la dynamique ainsi que la typologie des projets IoT conduits dans l’Hexagone. Révélations IoT 360° – réalisée en partenariat avec le JDN (Journal du Net), le salon IoT World + MtoM et Silicon Labs – s’est précisément fixée cet objectif : fournir aux entreprises utilisatrices, comme aux acteurs technologiques des IoT et du MtoM, des éléments à jour sur la nature, les caractéristiques techniques et technologiques des projets, leur connectivité ainsi que de nombreuses et rares informations sur la donnée, l’IA, l’organisation projet, la gouvernance en exploitation ou encore sur leur cybersécurité et sécurité physique.
Téléchargez ici et gratuitement la présentation synthétique de la 3ème étude Révélations IoT 360° 2022 : cliquez sur ce lien
On le constate partout : à la pénurie de composants électroniques se superpose une tension palpable en matière de disponibilité de compétences IoT. Parce que c'est son rôle, le think-tank GR-IoT s'empare le premier du sujet et, par son Comité de travail 3, pose les bases de ce que doivent être formations, compétences, fonctions et descriptions des postes définissant les talents IoT, d'aujourd'hui et de demain.
1ère action : établir un "état des lieux" des nombreux besoins des entreprises et caractériser leurs recherches de profils.
Contribuez à cette initiative : répondez vite à notre étude "Talents IoT 2022". C'est rapide (moins de 3 mn), sans engagement et confidentiel !
Mettre en place un projet d'éco-responsabilité n'est pas une mince affaire dans l'IoT : les composants électroniques proviennent souvent de l'étranger, une boucle de recyclabilité est rarement mise en place pour d'autres matières premières que le plastique ;
de nombreux paramètres sont à prendre en compte - concernant l'usine de production, les transports, etc. Alors, malgré ces difficultés, comment s'y prendre ? Les entreprises qui s'y essaient, dans l'industrie ou la smart home, livrent leurs conseils.
« A l’ère d’internet, et de ses objets connectés, la technologie est omnisciente, omnipotente et omniprésente... »
Exergue de Jacques Arnould, expert éthique au CNES
Vers de nouvelles catégories d’humains ?
Du point de vue de l’éthique, l’émergence de projets faisant appel à des objets connectés, implantés ou même seulement utilisés sur des animaux et des humains, pose question. S’il reste illusoire de répondre ici à toutes les interrogations suscitées par cette vague technologique, l’objectif de ces premiers travaux « Les IoT et le(s) vivant(s) » consiste dans un premier temps à poser des bases de réflexion, ou a minima à alerter sur les risques de dérives, en particulier, celui de faire émerger de nouvelles catégories d’êtres : l’humain augmenté (++), l’humain bricolé, l’humain de base… La même dérive est possible avec les animaux. L’animal « hyperproductif » - surveillé, tracé voire boosté grâce aux implants IoT - pourrait se banaliser. Si sur l’humain les implants ne sont pas déployés à large échelle et systématiquement, les objets connectés, smartphones et caméras en premier lieu, servent déjà de socle technologique à des pouvoirs totalitaires (la notation sociale chinoise est par exemple déjà réalité).
1984, version IoT ?
L’étape suivante, une banalisation des implants sur le vivant demeure aujourd’hui une hypothèse que l’on aimerait renvoyer à des scénarios d’anticipation. Mais qui trouve pourtant un écho très concret notamment avec le courant transhumaniste. Illustration emblématique, le projet Neurolink d’Elon Musk vise à implanter des puces dans le cerveau, des interfaces neuronales destinées dans un premier temps à des personnes atteintes d’handicaps et pouvant être généralisées par la suite en tant qu’interfaces cerveau / machine. En 2021, Elon Musk a annoncé que Neuralink espérait commencer les essais sur l'Homme dès 2022*. De ce que l’on en sait, les premiers résultats sont loin d’être probants. Le Physicians Committee for Responsible Medicine (PCRM), qui regroupe 17 000 médecins aux États-Unis, a porté plainte contre l’université de Californie, campus de Davis, pour maltraitance animale. Selon cette association, la plupart des macaques sur lesquels ont été implantés des implants pour Neuralink sont morts ou gravement malades. Au-delà de cette procédure, nombre de scientifiques questionnent l’aspect expérimental de la démarche. Moins médiatisés, d’autres acteurs travaillent sur les mêmes approches. La start-up française Axsoft promeut pour sa part, un implant « mou », censé être l’équivalent du « pacemaker » pour le cerveau. Là encore, les utilisations thérapeutiques, mieux prendre en charge les patients atteints d’Alzheimer …, sont mises en avant mais les enjeux commerciaux colossaux peuvent pousser à aller plus (trop ?) loin.
Hors domaine commercial, d’autres expérimentations sont en cours notamment avec le « soldat augmenté ». Si la doctrine du comité français éthique de la défense exclut pour l’instant tout recours à des techniques invasives, donc des implants, le sujet fait l’objet d’une attention particulière. Aux États-Unis, le Dr Joel Mozer** a déclaré qu’il était « impératif » que son pays surpasse ses adversaires en étant à la pointe de l' « augmentation humaine » dans la technologie militaire. Dans un registre plus prosaïque, des applications à base d’objets connectés et « embarqués » dans le vivant sont déjà réalité et intégrés dans le quotidien avec des objectifs certes moins ambitieux mais toutefois « à risque », on pense à la prise de contrôle par un hacker de pacemaker communiquant***.
Pourquoi cet emballement ?
Comme l’évoque le titre de l’ouvrage de Jacques Arnould, « Quand les hommes se prennent pour des dieux », une question de fond se pose : pourquoi cette fascination pour la technique ? Si celle-ci remonte à des millénaires, voire aux origines de l’humanité, elle prend aujourd’hui une telle place dans le quotidien qu’elle peut être perçue comme disposant des attributs du divin. A l’ère d’internet, et de ses objets, elle est omnisciente : Google et les réseaux sociaux ont réponse à tout ; elle est omnipotente : les machines battent les meilleurs joueurs d’échec ; elle est omniprésente : le réseau vous suit dans les montagnes, dans l’espace, dans l’intime…. Et elle est même supra-humaine : elle « augmente » les sens avec la réalité augmentée entre autres… Dernière étape, certainement la plus sensible, déclinée sous la forme d’IoT couplés à des algorithmes d’Intelligence Artificielle -IA-, la technologie prend des décisions en lieu et place de l’humain. Une IA décide que vous n’aurez pas votre crédit, une autre (ou la même ?) décide de l’assiette d’un Boeing 737 Max….
Qu’apporterait l’augmentation de l’humain ?
Le glissement progressif d’une technologie d’abord outil, puis assistant de l’homme, et enfin le remplaçant dans ses décisions et ses actions se poursuit puis s’accélère. Et ce, sans que la question fondamentale de la motivation soit explicitement exprimée et débattue. Des réponses sont bien sûr proposées par ses prosélytes pour diverses raisons, pas exclusivement mercantiles mais plutôt liées à une forme de religiosité pour le progrès et pour sa forme concrète/palpable, la technologie. Selon la définition de l’Unesco, ce qui caractérise le vivant est d’être adaptatif et évolutif. L’IA basant ses analyses sur une partie du passé, réduite à une représentation numérique parcellaire du réel et embarquée dans la machine pourrait-elle s’adapter à ce vivant ? Peut-on imaginer des technologies auto-adaptatives ? Difficile à imaginer. Exemple parmi d’autres, le véhicule autonome promis par beaucoup comme imminent est renvoyé à un futur plus lointain. Rien ne remplace le cerveau humain pour s’adapter au contexte d’un centre-ville. Et même si les algorithmes devenaient intelligents cette approche ne répond pas à une préoccupation éthique fondamentale. Jacques Arnould pose la question : « Qu’apporterait l’« augmentation » d’un humain basée sur un objet à la Noosphère, en d’autres mots à la sphère et peut-être encore plus à la communauté de la pensée humaine ? ».
Prendre en compte l’éthique dans tout projet liant IoT et vivant
Ces questions sont complexes et ô combien actuelles, et il semble important et urgent de les prendre en compte. Comment ? Outre la réflexion et le débat, s’obliger à répondre à quelques questions avant de lancer tout projet IoT & vivant, notamment :
En évaluant et en explicitant au grand jour les motivations sous-jacentes de chaque projet
En appréhendant ce qu’il transforme comme activité humaine ou animale, notamment sur le plan de l’automatisation et en évaluant les impacts
En quantifiant et qualifiant les risques découlant d’une délégation des décisions à la machine (perte de libre arbitre…)
En décrivant le risque de dérive arbitraire sur le plan politique dans une démocratie
Ces préoccupations trouvent naturellement un écho au niveau juridique. Le parlement européen a adopté ce 4 mai 2022 un rapport sur l’Intelligence Artificielle. Ces aspects feront l’objet de travaux à suivre.
Patrick Brébion et Alexandre Diehl (co-animateurs du Comité de Travail 1 du GR-IoT)
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